Le lancer du poids : l'essentiel pour l'enseignant (EPS MAROC)

I. Cadre général

Le lancer de poids est une discipline sportive qui remonte à l'Antiquité. Voici un aperçu de son historique et de son développement à travers les âges :

• Antiquité : Le lancer de poids trouve ses origines dans les Jeux Olympiques de la Grèce antique. Les athlètes de l'Antiquité utilisaient des poids de pierre ou de métal, appelés "halteres", et lançaient ces objets pour mesurer leur force et leur agilité. Cette épreuve faisait partie du pentathlon olympique.
• Évolution au fil du temps : Le lancer de poids a continué d'évoluer au cours des siècles. Au Moyen Âge, il est devenu une compétition populaire en Écosse, où les Highland Games ont contribué à son développement.
• Règles et standardisation : Au 19e siècle, le lancer de poids a commencé à être réglementé et standardisé. Les règles ont été établies pour la distance de lancer et le poids du projectile. Les compétitions de lancer de poids ont été intégrées dans les programmes d'athlétisme et d'autres compétitions sportives.
• Inclusion aux Jeux Olympiques modernes : Lorsque les Jeux Olympiques modernes ont été rétablis en 1896, le lancer de poids a été inclus en tant que discipline d'athlétisme. Depuis lors, il est devenu une épreuve emblématique de l'athlétisme olympique.
• Évolution des techniques : Au fil des décennies, les techniques de lancer de poids ont connu des avancées significatives. Les athlètes ont développé des techniques de rotation pour maximiser la distance de lancer, remplaçant les anciennes techniques statiques.
• Records et performances : Les performances des lanceurs de poids ont considérablement augmenté au fil des ans grâce à l'amélioration de la condition physique, de la technique, de l'entraînement et de l'équipement. Les records du monde ont été constamment battus, et le lancer de poids est devenu l'une des disciplines les plus compétitives de l'athlétisme.
• Inclusion des femmes : Le lancer de poids féminin a été introduit dans les compétitions d'athlétisme dans la première moitié du 20e siècle. Les femmes ont depuis gagné une reconnaissance et un respect égaux dans cette discipline.
• Développement contemporain : Aujourd'hui, le lancer de poids est une discipline bien établie et respectée de l'athlétisme. Il est pratiqué à l'échelle mondiale, avec des athlètes de haut niveau participant à des compétitions nationales et internationales, y compris les Jeux Olympiques.

Le lancer de poids continue d'évoluer avec l'amélioration des techniques, des équipements et des conditions d'entraînement. Il reste une discipline clé de l'athlétisme et est apprécié pour la combinaison de force, de vitesse et de technique qu'il exige de ses pratiquants.

1. Règles à respecter en lancer de poids :

• Lors de l'élan, il ne faut pas sortir de la zone de lancer , constitué d'un cercle de 2 mètre de diamètre.
• Il faut lancer le poids avec une main et par dessus l'épaule avec une mouvement de poussée, pas par en dessous.
• Il ne faut pas rouler le poids par terre.
• Il ne faut pas kicker le poids avec le pied.
• Le poids doit tomber à l'intérieur de la zone d'atterrissage prédéterminée. 
• La distance notée à partir de l'endroit où le disque touche le sol en premier.  
• Le participant peut quitter la zone de lancer après que le disque ait touché le sol.
• Un maximum de 3 essais est permis. 

Si ces règles ne sont pas respectée, le lancer ne compte pas.  

2. La masse du poids :

3. Les catégories d’âge :

4. L’aire de lancer

Voilà comment peut-on tracer l’aire de lancer de poids dans notre établissement :

5. Poids

Il sera fait de fer massif, de laiton ou d’un autre métal aussi dur que le laiton, voir d’une enveloppe d’un de ces métaux remplis de plomb ou d’un autre matériau. Il devra être sphérique avec une surface lisse.

6. Déroulement du Concours

• Les concurrents ont deux lancers d’échauffement, dans l’ordre de la feuille de concours.
• Le lancer du poids s’effectue à l’intérieur du cercle.
• Le concurrent doit commencer son jet dans une position stationnaire.
• Le concurrent est autorisé à toucher l’intérieur de la bande de fer et du butoir.
• Le poids est lancé d’une seule main en avant de l’épaule. Au moment du lancer, le poids doit toucher ou être très proche du menton, la main ne peut être abaissée pendant le lancer.
• Le poids ne doit pas être ramené en arrière du plan des épaules.

Lorsqu’il y a plus de 8 concurrents, chacun aura droit à 3 essais et les 8 meilleurs auront droit à 3 essais supplémentaires; lorsqu’il y a 8 athlètes ou moins, ils auront tous droit à 6 essais.

7. Les fautes

Les fautes de lancer de poids liées au règlement sont des infractions spécifiques aux règles de l'athlétisme et aux compétitions de lancer de poids. Voici quelques-unes des fautes liées au règlement que les athlètes doivent éviter :

• Dépassement de la ligne de lancer : L'athlète ne doit pas franchir la ligne de lancer avant que le poids ne touche le sol. Franchir la ligne est une faute qui peut entraîner la disqualification du lancer.
• Non-respect du temps imparti : Les athlètes ont un temps limité pour effectuer leur lancer une fois qu'ils ont pénétré dans la zone de lancer. Dépasser ce temps limite peut entraîner une faute.
• Déplacement du cercle de lancer : Le cercle de lancer est la zone depuis laquelle le poids doit être lancé. Tout déplacement du pied de pivot hors du cercle de lancer avant que le poids ne touche le sol est une faute.
• Contact du cercle de lancer : Tout contact du cercle de lancer avec une partie du corps en dehors du pied de pivot est une faute.
• Lancer invalide : Le poids doit atterrir dans la zone de lancer. Si le poids sort de cette zone, le lancer est invalide.
• Utilisation d'un poids non conforme : Les poids utilisés doivent répondre aux spécifications réglementaires en termes de poids et de dimensions. Utiliser un poids non conforme constitue une faute.
• Non-respect de l'ordre de lancement : Dans certaines compétitions, il peut y avoir un ordre spécifique dans lequel les athlètes sont tenus de lancer. Ne pas respecter cet ordre peut entraîner une faute.

Ces fautes liées au règlement sont strictement contrôlées par les juges et les arbitres lors des compétitions de lancer de poids. Les athlètes doivent être attentifs à ces règles pour éviter des pénalités, des disqualifications ou des lancers non valides. Les règles peuvent varier légèrement en fonction de l'organisation de la compétition (fédération d'athlétisme, comité olympique, etc.), il est donc important de se familiariser avec les règlements spécifiques de la compétition à laquelle on participe.

8. Mesure d’un jet

Le mesurage devra être effectué immédiatement après le jet. On place le zéro du double décamètre sur la marque la plus proche du cercle laissée par le poids. On déroulera l’instrument de mesure jusqu’au centre et on lira la mesure sur le bord intérieur de la jante métallique.

9. Nombre d’essais

Chaque concurrent dispose d’au moins trois essais. A l’issue de ces trois essais dits de qualification, les huit meilleurs lanceurs ont la possibilité d’effectuer trois essais supplémentaires.

10. Classement

Le classement est effectué en tenant compte de la meilleure performance réalisée au cours de ces six essais (ou trois essais pour ceux qui n’ont pas accédé à la phase finale).

En cas d’égalité, c’est la deuxième meilleure performance effectuée par les concurrents qui servira à les départager. Si l’égalité subsiste, on retiendra alors la troisième meilleure performance, et ainsi de suite.

11. Sécurité et Organisation 

• L’équipement doit être maintenu en bon état et rangé dans un endroit sain. Tester la
• sécurité de tout engin improvisé avant utilisation.
• Les engin[-=s de lancer ne doivent pas être utilisés en allant ou en revenant de l’aire de
• lancer, ils doivent être portés correctement, les javelots sont tenus verticalement.
• Au départ, tout entraînement doit se faire sous la direction de l’entraîneur.
• Tous les lanceurs doivent se tenir très en arrière de la ligne de lancer quand ils attendent leur tour.
• Le lanceur doit s’assurer qu’il n’y a personne dans l’aire de chute ou sur la trajectoire
• éventuelle de l’engin avant de lancer.
• Après avoir lancé, l’athlète doit attendre que tous les autres aient lancé ou que
• l’entraîneur lui demande d’aller chercher son engin.
• L’humidité augmente le risque d’accident et des précautions extrèmes doivent être
• prises, particulièrement pour les engins qui rebondissent après la chute.
• Les athlètes doivent rester dans le champ visuel de l’entraîneur.
• Les lanceurs gauchers doivent être placés à la gauche du groupe, les droitiers à la droite.
• Utiliser une forme d’organisation spécifique.

12. ORGANISATION DES GROUPES POUR LE TRAVAIL DES LANCERS

13. Les techniques pour le lancer du poids

Il existe différentes techniques d’élan pour le lancer du poids. L’idée est de les tester et de trouver celle qui permet à l’élève, selon sa typologie, de lancer le plus loin. Pour exercer ces diverses techniques, il est judicieux d’utiliser des poids plus légers ou même des ballons de basketball.

Sans Elan frontal

ce type de lancer est le plus facile de tous.  Son apprentissage se fait très rapidement.  Il est parfait pour les débutants.

1. Position de départ: Se tenir dos à la zone de lancer en plaçant les jambes écartées, le pied gauche en arrière, contre le butoir, et le pied droit devant.  Les deux jambes ont une certaine flexion pour permettre un transfert cinétique lors du lancer.
2. Le visage est perpendiculaire à la zone de lancer et les épaules sont parallèles à la direction du lancer.
3. Le bras gauche qui ne lance pas est relâché, mais allongé vers l'avant.
4. Le poids du corps se reporte sur la jambe droite fléchie.
5. Tourner les hanches et la poitrine dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, en direction du lancer.
6. Pousser avec la jambe droite en arrière tout en tirant avec la jambe gauche devant.
7. Allonger le bras droit et casser les doigts en libérant le poids. 

Méthode Sans Elan frontal : (https://olympiadesjacquesrousseau.weebly.com)

Pas glissé (O’Brien)

Ce type de lancer est plus efficace que le premier.  Il est utilisé par la plupart des lanceurs.  Il est facile à exécuter, étant donné qu'il permet un contrôle total du corps, et il permet une excellente poussée du poids.

1. Position de départ: Se tenir à l'arrière du cercle, dos à la direction du lancer en position accroupie.
2. Les deux jambes sont complètement fléchies, la droite étant devant et la gauche en arrière.
3. Le poids du corps étant sur la jambe droite, lever la jambe gauche et l'allonger en donnant un premier élan au corps.
4. Poser la pointe du pied gauche sur l'aire de lancer (extension de la jambe gauche).
5. À l'aide d'une poussée de la jambe droite, sauter énergiquement vers l'avant en tournant les deux pieds de 90 degrés pour qu'ils soient parallèles au butoir (sursaut)
6. Se réceptionner sur les deux pieds simultanément.
7. Pivoter le haut du corps en se redressant tout en commençant à tourner les pieds encore de 90 degrés en direction du lancer.
8. Transférer le poids du corps du pied droit sur le pied gauche en pivotant les genoux en direction du lancer.
9. Garder le coude droit loin du corps et allonger le bras droit énergiquement.
10. En gardant le pouce vers le bas, lancer le poids et casser le poignet et les doigts vers l'extérieur. 

Méthode Pas glissé (O’Brien) : (https://olympiadesjacquesrousseau.weebly.com)

 Méthode Pas glissé (O’Brien) : (https://olympiadesjacquesrousseau.weebly.com)

Elan en rotation

Prise d’élan du haut du corps dans la direction opposée à la rotation. Le pied gauche se tourne en direction de la trajectoire de lancer. Continuer la rotation avec le passage énergique de la jambe droite, puis poser le pied gauche rapidement vers le butoir. Extension des hanches et lancer.

1. Position de départ: Se tenir à l'arrière du cercle avec le dos face à la direction de lancer.  Les pieds sont parallèles et écartés à la largeur des épaules.
2. Le visage est perpendiculaire à la direction de lancer et le poids est contre le coup (voir "Maintien du poids). 
3. Abaisser le haut du corps et fléchir la jambe gauche en position au quart accroupie.
4. Exécuter une rotation dans le sens antihoraire d'un quart de tour en déclenchant celle-ci avec une poussée de la plante du pied droit.  Le pied gauche sert de pivot.
5. Après une rotation de 270 degrés (une fois que l'épaule droit est vers la direction du lancer), donner une impulsion avec la jambe gauche qui amène le corps en suspension vers le devant du cercle.
6. Déposer la plante du pied droit au milieu du cercle en la pliant un peu la jambe, ce qui sert d'amortissement. À ce moment, le corps est perpendiculaire à la direction du lancer.
7. Continuer la rotation antihoraire du corps et ramener la jambe gauche rapidement devant la droite en direction du butoir.  Le pied droit sert de pivot. (Étape de la volte)
8. Déposer le pied gauche près du butoir en transférant le poids du corps dessus.  À ce moment, l'énergie cinétique est à son niveau le plus élevé. 
9. Pousser la poitrine vers l'avant tout en dépliant les deux jambes.
10. Allonger le bras droit et pousser le poids avec le bout des doigts. 

Méthode Elan en rotation : (https://olympiadesjacquesrousseau.weebly.com)

Méthode Elan en rotation : (https://olympiadesjacquesrousseau.weebly.com)

II- Analyse didactique :

1. Logique interne :

L’élève organise ses actions pour tenter de lancer un engin sphérique (poids) le plus vite et le plus loin possible à la main, suite à un élan rasant à partir d’un cercle de 2.135 de diamètre et dans un secteur de 40°.

2. Problème fondamental : 

La contradiction qui existe pour le lanceur entre la nécessité de trouver un angle d'envol correct de l'engin et celle de trouver et/ou préserver une vitesse optimum du couple engin-lanceur.

3. Principes et règles d’action : 

Principe d’action	Règles d’action
Pouvoir contrôler les différentes parties du corps pour ne pas perturber le lancer	Savoir tenir l’engin; Savoir placer l’engin par rapport à son corps; Savoir lancer l’engin dans l’axe; Savoir varier l’angle d’envol de l’engin; Savoir lancer précisément (viser une cible).
Obtenir un gain de la distance grâce à l’utilisation de l’élan	Obtenir l’éloignement le plus important possible entre la jambe opposée au bras lanceur et l’engin dans la phase de double appui (avancée des appuis par rapport à l’engin); Éviter toute perte de vitesse.
Donner une grande vitesse d’envol à l’engin	Utilisation efficace de toute la force du corps, action: sur l’engin : (vaincre l’énértie du poids). sur le plus grand chemin de lancement possible (fouetté de la main).
Principes de sécurité	Savoir respecter le règlement de base: aire d’élan limitée; Savoir dire si un essai est valide ou non; Savoir mesurer un lancer; Connaître et respecter les règles de sécurité;

4. Les enjeux de formation :

• Plan procédurale

• Canaliser toute son énergie vers le lancer. 
• Adapter ces actions au lancer. 
• Compléter les actions entre elles.
• Maîtriser ses déplacements et ses évolutions. 
• Augmenter les facteurs de la valeur physique.

• Plan cognitif

• Adapter son comportement aux possibilités des autres. 
• Expliquer élaborer critiquer et jugé en fonction des critères définis. 
• Connaître les règles du jeu.

• Plan socio-affectif

• Avoir confiance en l’autre et obtenir sa confiance. 
• Valoriser l’autre. 
• Respecter le règlement. 
• Vaincre sa timidité pour pouvoir communiquer et s’exprimer.
• Avoir confiance pour réaliser une performance.

5. Logique du comportement de l'apprenant

• Je me sent déséquilibré quand je prend l'engin (refus de prendre l'initiative);
• Je m’intéresse qu'au résultat;
• je ne parviens pas à lancer plus vite;
• je ne parviens pas à lancer plus loin;
• je fait des lancers échoués, et en force (explosifs avec peu pas d’élan).
• je ne parviens pas à lancer vers le haut (trajectoire trop rasante);
• je lance trop vers le haut (trajectoire trop montante);
• je lance trop sur la droite;
• je lance trop sur la gauche;
• je me fais mal en lançant;

III- Traitement didactique

1. Les niveaux d'apprentissage

Notamment, il faut savoir qu'on peut avoir des cas intermédiaire entre le niveau 1 et 2 par exemple.

2. thèmes d’étude

La logique de notre thème d’étude va être d'ordre progressif, en bute d'initier, améliorer, et chercher une maitrise de l'acte sportif :

• L’élève doit différentier entre « JETER » et « LANCER ».
• L’élève doit lancer précisément c-a-d dans l'axe et peut importe la performance a ce point la, et puis lancer loin, et lancer selon une technique.
• Lancer loin avec élan, affiner sa motricité pour lancer de plus en plus loin et/ou plus précis.

3. Situations de référence

Réaliser 3 lancers avec le même objet (variation d'engin pour les filles et garçons) avec élan, pour lancer le  plus loin possible.

IV. Analyse technique

Le but des épreuves de lancer est de maximiser la distance parcourue par l’engin. Toutefois, il existe de très importants points communs dans les différents lancers, la compréhension de ceux-ci aidera à travailler avec des athlètes des différentes disciplines.

1. Aspects biomécaniques

La distance qu’un objet lancé parcourt est déterminée par un certain nombre de paramètres. Pour l’athlète et l’entraîneur, les plus importants sont les trois paramètres de la finale :

• La hauteur de lâché de l’engin ;
• La vitesse de lâché de l’engin ;
• L’angle de lâché de l’engin ;
• Les qualités aérodynamiques de l’engin (dans le cas du disque et du javelot) ;
• Les facteurs environnementaux (le vent et la densité de l’air due à l’humidité et / ou à l’altitude).

La hauteur de lâcher est déterminée par la hauteur du corps de l’athlète, dans la mesure où elle est influencée par la position de l’athlète lors de la finale.

La vitesse et l’angle du lâcher sont tous les deux le résultat des actions de l’athlète, avant, pendant et après la finale.

Ni les qualités aérodynamiques de l’engin, ni les facteurs environnementaux ne peuvent être influencés par l’athlète, malgré cela, il est possible de faire quelques ajustements sur la technique de lancer qui maximiseront la distance potentielle de ce dernier.

2. Structure Motrice

Les séquences motrices des épreuves de lancer peuvent être décomposées en quatre phases principales : (a) préparation, (b) construction dynamique (translation), (c) finale et (d) rattrapage.

Note: Les descriptions qui suivent se basent sur les lanceurs droitiers. Dans la phase de préparation l’athlète assure la prise de l’engin ainsi que la position pour démarrer la phase de construction dynamique.  

(a) La préparation

N’a pas d’influence directe sur la distance du lancer.

(b) Construction dynamique (translation)

Lors de la phase de construction dynamique, le but est d’augmenter la vitesse disponible de la finale en accélérant le corps de l’athlète et l’engin simultanément de manière optimale. Cette accélération est sur une trajectoire linéaire pour le lancer du javelot et du poids en translation, sur une trajectoire circulaire pour le lancer du poids en rotation, du 103 disque et du marteau. En fonction de la discipline, la phase de construction dynamique peut se décomposer en deux phases (lancer du javelot) ou plus (lancer du marteau).
(c) finale

Lors de la phase finale, la vitesse est stockée, augmentée puis transférée du corps de l’athlète à l’engin, puis celui-ci est lâché.
Le lien entre la phase de construction dynamique et la phase finale est la position de puissance. Avec quelques différences pour le lancer du marteau, les points communs d’une position de puissance efficace pour les épreuves de lancer sont :

• Mise en tension musculaire de tout le corps.
• Position équilibrée entre les deux appuis plantaires.
• Poids du corps sur le pied droit, talon haut.
• Talon droit et orteils gauches alignés.
• Inclinaison du corps à l’opposé de la direction du lancer.
• En plus d’une position de puissance efficace, les éléments communs des bonnes phases finales sont :
• Une séquence bien coordonnée d’actions successives de toutes les articulations concernées : pied, genou, hanche, épaule, bras et main.
• Une extension en rotation de la jambe droite en utilisant les muscles forts de la jambe pour faire monter le corps.
• La fixation de la jambe gauche pour accélérer le côté droit du corps et amener un déplacement vertical.
• Une tension en flexion ou une position de torsion causant une grande mise en tension du tronc, des épaules et des bras qui doit être utilisée pour produire l’accélération.
• Une action de fixation du haut du corps par lequel le mouvement de rotation du tronc est stoppée, avec le côté gauche permettant au côté droit d’accélérer.

(d) La phase de rattrapage

Dans la phase de rattrapage, l’athlète freine toute vitesse résiduelle et évite la faute.

 

EL AMRANI IMAD - Enseignant d'éducation physique et sportive.