Guillaume TRAVAILLANT, Gilles COMETTI
Les
études menées auprès des basketteurs sont quasi inexistantes et
commencent seulement depuis peu à faire l’objet d’investigations plus
approfondies (McInnes, 1995). La majorité des travaux menés sur le
basketball depuis une vingtaine d’années repose sur l’analyse de la
structure du jeu et de son évolution au cours des années ou suite aux
modifications du règlement officiel.
Le travail qui suit cherche, d'une part, à classifier et quantifier les différents types d’actions observés et, d’autre part, à analyser de manière approfondie l’effort type des basketteurs.
Quatre grandes formes d’actions ont été retenues pour notre étude : les courses, les appuis spécifiques, dont les sauts, et les contrôles de l’adversaire (défense, rebond,…). Pour certaines d’entre elles, on a distingué plusieurs niveaux d’intensité. Le Tableau 1 regroupe les 11 types d’actions ainsi obtenus présentés par ordre croissant d’intensité : récupération, efforts faibles (lents), efforts moyens, efforts intenses (rapides).
Le travail qui suit cherche, d'une part, à classifier et quantifier les différents types d’actions observés et, d’autre part, à analyser de manière approfondie l’effort type des basketteurs.
Quatre grandes formes d’actions ont été retenues pour notre étude : les courses, les appuis spécifiques, dont les sauts, et les contrôles de l’adversaire (défense, rebond,…). Pour certaines d’entre elles, on a distingué plusieurs niveaux d’intensité. Le Tableau 1 regroupe les 11 types d’actions ainsi obtenus présentés par ordre croissant d’intensité : récupération, efforts faibles (lents), efforts moyens, efforts intenses (rapides).
Le temps de jeu réel (TJR) désigne la somme des périodes pendant lesquelles la balle est en jeu (horloge du match active
Types d'actions en Basketball
1- Sprint
On compte un sprint toutes les 1 min 27 sec,
On compte une course moyenne par minute de la DTM
On compte une course lente par minute de la DTM (soit une toutes les 39 secondes).
On compte une course moyenne par minute de la DTM
On compte une course lente par minute de la DTM (soit une toutes les 39 secondes).
Les sprints représentaient 2% de la DTM (soit 4% du TJR, contre seulement 2% pour Laroche et coll.). Le nombre moyen de sprints était de 56 ± 13, ce
qui correspondait approximativement aux60 courses de moins de 5
secondes rapportées par Cometti (1996). Sur ces 56 sprints, on a observé
en moyenne 36 sprints de 1 seconde, 13 sprints de 2 sec., 5 sprints de 3 sec. et 2 sprints de 4 sec..
2- Les appuis spécifiques
Le pourcentage d’actions en appuis spécifiques atteint 19 % de la DTM (soit près de 42% du TJR), dont environ 4% d’appuis spécifiques intenses (9% du TJR).
3- Les sauts
Le nombre total de sauts moyens et intenses par match varie ici de 21 à 50
pour une moyenne de 33 ± 10 sauts. Buteau (1987) rapportait 30 à 60 sauts en fonction des postes et des critères d’observation), dont 23 ± 7 sauts intenses et 9 ± 4 sauts moyens. Cela équivaut à un saut toutes les 2 min 28 sec de la DTM ou un saut intense toutes les 3 min 29 sec
pour une moyenne de 33 ± 10 sauts. Buteau (1987) rapportait 30 à 60 sauts en fonction des postes et des critères d’observation), dont 23 ± 7 sauts intenses et 9 ± 4 sauts moyens. Cela équivaut à un saut toutes les 2 min 28 sec de la DTM ou un saut intense toutes les 3 min 29 sec
4- Les chocs
Les joueurs doivent supporter un nombre répété de coups et autres chocs au cours du jeu (27 ± 7 en moyenne,
les valeurs s’étalant de 19 à 39). Aucune distinction n’ayant été faite
entre les intensités de chocs ni aucune différenciation entre les
parties du corps touchées, notons seulement que les meneurs “purs“-
poste 1 - semblent davantage malmenés (33 ± 6 chocs par match) que les
arrières – poste 2 (24 ± 5).
5- Contrôle de l'adversaire
Cependant,
ces efforts étant d’intensité très variable (à priori jamais maximale
en ce qui concerne nos observations), très courts et peu nombreux (15 ±
4par match), du moins aux postes 1 et 2, on peut se demander si leur
influence en terme d’effort physique n’est pas tout simplement
négligeable par rapport à d’autres exigences plutôt d’ordre technique
(placement des appuis,…) du contrôle de l’adversaire.
II- Basketball: aspects physiologiques
Article réalisé par le Dr. MICHOTTE, Service Santé et Environnement de la Province de Liège – Département Médecine du Sport +32 (0)4 344 79 10
Le
basket-ball a été ‘inventé’ aux Etats-Unis à la fin du 19ème siècle et
"l’American style of play" constitue toujours actuellement la référence
suprême.
La physiologie du basket-ball dépend du style de jeu, de la durée du match et de la stratégie du coach, celle- ci variant en fonction de l’équipe adverse et des circonstances de jeu en cours de match ainsi que des qualités de base de ses propres joueurs et de leur condition physique actuelle.
Les exigences physiologiques du basket-ball dépendent surtout du style de jeu et les différences sont grandes entre le niveau provincial ou national et les matches de NBA aux USA.
Dans tous les cas, l’intensité du jeu est intermittente dans sa nature, les différents types de mouvements pouvant s’effectuer à différents niveaux d’intensité.
Sur l’ensemble d’un match de niveau professionnel, on peut observer jusqu’à 1000 changements de mouvements, soit 1 changement toutes les 2 secondes, ce qui illustre clairement la nature intermittente des efforts en basketball.
Les mouvements à haute intensité se produisent en moyenne toutes les 20 secondes environ mais ne représentent que 15 % du temps total de jeu.
En termes de sollicitation cardiaque, cela signifie que la fréquence cardiaque (FC) du joueur dépasse 95 % de sa FC max, soit 180 bpm pendant 15 % du temps, soit un peu plus de 7 min. Le joueur est alors largement en "anaérobie" en ce qui concerne sa production
d’énergie. 75 % du temps se passent à 85 % de FC max, soit à une FC un peu supérieure à 160, c'est-à-dire en "aérobie". Dans ces conditions, l’énergie est encore fournie en ‘équilibre d’oxygène’. La FC moyenne pour l’ensemble du match est d’environ 90 % de FC max, soit proche de 170 bpm.
Sur le plan métabolique, la composante aérobie a son importance mais c’est la contribution anaérobie qui est très probablement déterminante chez les joueurs de haut niveau, ce dont témoigne notamment le lactate sanguin.
Chez de tels joueurs, la concentration moyenne de lactate a été mesurée à 6,8 mmol/l au cours d’un match, soit nettement plus haut que le seuil traditionnel de 4 mmol/l.
La puissance anaérobie doit donc être élevée et elle est en corrélation significative avec le niveau de performance.
La puissance aérobie doit par contre rester normale, une VO2 max trop élevée pouvant même avoir une influence négative.
Au laboratoire, l’endurance peut être déterminée lors d’une épreuve de course sur tapis roulant, avec mesure de la VO2 max, dont l’intérêt est relatif mais néanmoins certain.
La puissance anaérobie mérite davantage d’être bien évaluée, dans ses différentes composantes.
Le test le plus utilisé est le ‘vertical jump’, mesuré sur plate-forme de force ou sur ‘opto-jump’.
Les mesures effectuées chez les joueurs de haut niveau fournissent en moyenne environ 70 cm pour le saut vertical ( détente ) et 1 670 watts pour la puissance correspondante.
Il est également très utile chez le joueur de basket-ball de mesurer la force, par différents tests.
La performance moyenne au ‘squat’, qui concerne les membres inférieurs, est d’environ 150 kg, tandis que au ‘bench press’, pour les membres supérieurs, elle est d’environ 100 kg.
Les tests sur le terrain peuvent également évaluer la détente, ainsi que par ailleurs la vitesse, l’agilité et la souplesse, qui sont autant d’autres qualités importantes.
En ce qui concerne l’entraînement, il faut considérer les différentes périodes de la saison.
Pendant l’intersaison, il suffit de maintenir une base aérobie de niveau moyen, par un entraînement d’endurance, généralement en courant un peu à pied.
Parallèlement, il est nécessaire de suivre un programme de musculation en salle, pour développer la force et la puissance musculaires, qui sont des qualités très importantes.
Pendant la phase de pré-saison, le programme d’entraînement doit fondamentalement viser à développer le système anaérobie, généralement par des séances d’intervalle training.
La vitesse, l’agilité et les autres qualités spécifiques au basketteur doivent également être travaillées sur le terrain à cette époque.
Pendant la saison, la condition physique générale et les autres qualités évoluent surtout en fonction des efforts effectués lors des matches.
La physiologie du basket-ball dépend du style de jeu, de la durée du match et de la stratégie du coach, celle- ci variant en fonction de l’équipe adverse et des circonstances de jeu en cours de match ainsi que des qualités de base de ses propres joueurs et de leur condition physique actuelle.
Les exigences physiologiques du basket-ball dépendent surtout du style de jeu et les différences sont grandes entre le niveau provincial ou national et les matches de NBA aux USA.
Dans tous les cas, l’intensité du jeu est intermittente dans sa nature, les différents types de mouvements pouvant s’effectuer à différents niveaux d’intensité.
Sur l’ensemble d’un match de niveau professionnel, on peut observer jusqu’à 1000 changements de mouvements, soit 1 changement toutes les 2 secondes, ce qui illustre clairement la nature intermittente des efforts en basketball.
Les mouvements à haute intensité se produisent en moyenne toutes les 20 secondes environ mais ne représentent que 15 % du temps total de jeu.
En termes de sollicitation cardiaque, cela signifie que la fréquence cardiaque (FC) du joueur dépasse 95 % de sa FC max, soit 180 bpm pendant 15 % du temps, soit un peu plus de 7 min. Le joueur est alors largement en "anaérobie" en ce qui concerne sa production
d’énergie. 75 % du temps se passent à 85 % de FC max, soit à une FC un peu supérieure à 160, c'est-à-dire en "aérobie". Dans ces conditions, l’énergie est encore fournie en ‘équilibre d’oxygène’. La FC moyenne pour l’ensemble du match est d’environ 90 % de FC max, soit proche de 170 bpm.
Sur le plan métabolique, la composante aérobie a son importance mais c’est la contribution anaérobie qui est très probablement déterminante chez les joueurs de haut niveau, ce dont témoigne notamment le lactate sanguin.
Chez de tels joueurs, la concentration moyenne de lactate a été mesurée à 6,8 mmol/l au cours d’un match, soit nettement plus haut que le seuil traditionnel de 4 mmol/l.
La puissance anaérobie doit donc être élevée et elle est en corrélation significative avec le niveau de performance.
La puissance aérobie doit par contre rester normale, une VO2 max trop élevée pouvant même avoir une influence négative.
Au laboratoire, l’endurance peut être déterminée lors d’une épreuve de course sur tapis roulant, avec mesure de la VO2 max, dont l’intérêt est relatif mais néanmoins certain.
La puissance anaérobie mérite davantage d’être bien évaluée, dans ses différentes composantes.
Le test le plus utilisé est le ‘vertical jump’, mesuré sur plate-forme de force ou sur ‘opto-jump’.
Les mesures effectuées chez les joueurs de haut niveau fournissent en moyenne environ 70 cm pour le saut vertical ( détente ) et 1 670 watts pour la puissance correspondante.
Il est également très utile chez le joueur de basket-ball de mesurer la force, par différents tests.
La performance moyenne au ‘squat’, qui concerne les membres inférieurs, est d’environ 150 kg, tandis que au ‘bench press’, pour les membres supérieurs, elle est d’environ 100 kg.
Les tests sur le terrain peuvent également évaluer la détente, ainsi que par ailleurs la vitesse, l’agilité et la souplesse, qui sont autant d’autres qualités importantes.
En ce qui concerne l’entraînement, il faut considérer les différentes périodes de la saison.
Pendant l’intersaison, il suffit de maintenir une base aérobie de niveau moyen, par un entraînement d’endurance, généralement en courant un peu à pied.
Parallèlement, il est nécessaire de suivre un programme de musculation en salle, pour développer la force et la puissance musculaires, qui sont des qualités très importantes.
Pendant la phase de pré-saison, le programme d’entraînement doit fondamentalement viser à développer le système anaérobie, généralement par des séances d’intervalle training.
La vitesse, l’agilité et les autres qualités spécifiques au basketteur doivent également être travaillées sur le terrain à cette époque.
Pendant la saison, la condition physique générale et les autres qualités évoluent surtout en fonction des efforts effectués lors des matches.
Octobre 2003
REFERENCE et COPYRIGHT :
Handbook of Sports Medecine and Science. Basketball.
Edited by DOUGLAS B. Mc KEAG. Blackwell Science. February 2003. Chapter 2. JR. HOFFMAN. Physiology of basketball.
Copyright Docteur MICHOTTE. Institut Malvoz, pour l’adaptation
REFERENCE et COPYRIGHT :
Handbook of Sports Medecine and Science. Basketball.
Edited by DOUGLAS B. Mc KEAG. Blackwell Science. February 2003. Chapter 2. JR. HOFFMAN. Physiology of basketball.
Copyright Docteur MICHOTTE. Institut Malvoz, pour l’adaptation
III- La morphologie par poste en Basketball
A
travers l'observation de ces cinq postes de jeu, on peut distinguer
différents profils athlétiques aux exigences particulières :
1. Le meneur est
le relais de l’entraîneur sur le terrain et a pour tâche principale
l’organisation du jeu. Généralement, c’est le meilleur manieur de ballon
car il doit être capable de conduire une contre-attaque balle en main
dès sa récupération (interception, rebond, tir encaissé,…) et de la
remonter rapidement - même face à une importante pression défensive -
puis diriger ses coéquipiers lors de la phase offensive. Il n’est pas
forcément un gros scoreur mais il doit être capable de “planter“
quelques paniers pour obliger la défense à venir à lui et ainsi libérer
des espaces sous le panier pour les joueurs intérieurs. Par conséquent,
le meneur doit être un excellent observateur et passeur, car son rôle
est aussi de trouver le coéquipier dans la meilleure situation de tir.
Il sera également chargé de défendre sur le joueur adverse le plus
rapide et de maintenir sur lui une pression acharnée. Sa lecture du jeu est primordiale, de même que sa vitesse de réaction et de course, ainsi que son explosivité horizontale (démarrages, arrêts, changements de direction) avec et sans ballon.
2. L’arrière-shooteur possède
également une bonne dextérité et un excellent tir extérieur. Il doit
être capable de faire circuler le ballon rapidement et efficacement ou
de conclure lui-même les attaques par un tir de loin, une pénétration
et/ou une passe décisive. Sa bonne vision du jeu est donc essentielle
pour trouver les partenaires démarqués ou s’infiltrer dans le dos de la
défense pour prendre un rebond offensif. En défense, il doit être
capable de contrôler le meilleur tireur adverse, même loin du panier, et
le “coller“ quand il tente de se libérer (démarquages, écrans,…). Outre ses qualités d’adresse, l’arrière doit aussi posséder des qualités de vitesse et d’agilité (maîtrise de l'inertie).
3. L’ailier est
généralement plus grand que les arrières mais il doit posséder la
plupart de leurs qualités. Et pour cause, puisqu’on le considère comme
le joueur le plus polyvalent : adroit et malin, il peut aussi bien être
amené à prendre un tir extérieur - car il a souvent l’avantage de taille
sur les arrières - qu’à attaquer le cercle ou à aller chercher des
rebonds offensifs. Capable de défendre loin du panier, il doit aussi
pouvoir prendre quelques rebonds défensifs. L’ailier est donc un joueur très athlétique et explosif, à la fois rapide et solide - nécessitant donc un important travail de puissance musculaire (= force x vitesse).
4. L’ailier fort est,
comme son nom l’indique, l’un des joueurs les plus athlétiques de
l’équipe. C’est à lui que revient en priorité la charge de récupérer les
rebonds. Néanmoins, il doit également présenter des qualités de passeur
pour attirer la défense puis ressortir la balle sur un joueur libre,
ainsi qu’une bonne adresse à mi-distance, voire à trois points. De plus,
il sait imposer sa taille et son physique pour marquer près du panier
et/ou provoquer une faute adverse. Solide défenseur intérieur, il sera
parfois amené à s’écarter du panier pour intervenir sur un ailier. Sa robustesse, son explosivité (verticale surtout) sont donc primordiales.
5. Le pivot est
le joueur le plus grand de son équipe et l’un des meilleurs rebondeurs.
Contrairement aux extérieurs, il doit savoir jouer dos au panier. Point
de fixation de l’attaque, il doit trouver ses coéquipiers démarqués
pour leur faire de bonnes passes. Son espace de jeu étant très encombré,
il utilisera rarement le dribble mais pourra provoquer de nombreuses
fautes. Meilleur défenseur intérieur, il doit imposer son physique pour
empêcher l'adversaire de s’approcher du panier, le contrer à l’occasion,
parfois venir en aide sur un joueur qui s’infiltre, ou encore prendre
un rebond et ressortir aussitôt la balle pour lancer une contre- attaque
efficace. Les meilleurs atouts du pivot seront donc la dextérité et le “toucher de balle“ près du cercle, la solidité des appuis, la force et la verticalité.
MORPHOLOGIE
Bien
que la taille soit une prédisposition importante pour percer au niveau
professionnel, la sélection vers le très haut niveau ne se fait pas
uniquement sur des facteurs morphologiques (par exemple, on ne constate
aucune différence significative entre les valeurs biométriques des
joueurs de Pro A et de Pro B). Cette sélection réclame aussi un profil
physiologique spécifique et des habiletés technico-tactiques
particulières (Sallet, 2004).
Par contre, il existe des différences morphologiques en fonction du poste de jeu au niveau professionnel :
Par contre, il existe des différences morphologiques en fonction du poste de jeu au niveau professionnel :
- Les intérieurs sont
de plus grande taille (204±5 cm) avec des masses grasse et maigre -
donc également une masse totale (104±12 kg). Significativement plus
importantes que les ailiers (196±5 cm ; 89±7 kg) et les meneurs (186±7 cm ; 82±9 kg).
- Au niveau du morphotype,
si les basketteurs sont généralement décrits comme ecto-mésomorphes, il
semble que les meneurs aient plutôt un profil de type mésomorphe, les
ailiers de type ecto- mésomorphe et les intérieurs de type ectomorphe.
Cependant, dans le basket moderne, on constate une évolution :
- Entre ailiers et meneurs, les différences de taille, de masse totale et de masse maigre ont tendance à s’atténuer.
- Les meneurs de jeu sont globalement plus grands, mais conservent bien évidemment une grande efficacité motrice, notamment balle en main.
- Les intérieurs possèdent une structure psychomotrice plus équilibrée par rapport à leur morphologie.
Ainsi,
bien qu’il subsiste d’importantes différences de morphotype entre les
intérieurs et les extérieurs du fait des différents rôles à remplir sur
le terrain (mobilité et accélérations loin du panier, jeu et lutte sous
le panier,…), leurs profils ne sont plus forcément aussi distincts que
par le passé. La dimension dynamique du jeu exige une polyvalence accrue
des rôles, tant sur le plan technique que physique.
IV- Le jeu de Basketball, jeu simple
Claude Constantino
1- Objectifs
Le Jeu de Basket-ball a deux objectifs fondamentaux :
-
L ´équipe porteuse du ballon a pour objectif de tenter de marquer des
points, dont la valeur peut être de un (1) , deux (2) ou trois (3)
points , dans le panier adverse par un Tir final.
- L´équipe non porteuse du ballon tente d´empêcher l´équipe adverse de marquer des points dans son panier.
- L´équipe non porteuse du ballon tente d´empêcher l´équipe adverse de marquer des points dans son panier.
2- Situation des équipes sur le terrain
- L´équipe en possession du ballon est en situation d'attaque (situation Offensive).
- L´équipe adverse non porteur du ballon est en situation de défense (situation défensive).
- L´équipe adverse non porteur du ballon est en situation de défense (situation défensive).
Possibilités des équipes
L'équipe en situation offensive peut :
L'équipe en situation offensive peut :
- se passer le ballon entre les joueurs (5) dans le terrain ;
- effectuer des Tirs á un (1), deux (2) ou trois (3) points ;
- réaliser une contre-attaque dès l´entrée en possession du ballon à travers une réception, un rebond défensif ou une remise en jeu ;
- appliquer un système offensif collectif pour faciliter un tir d´un attaquant.
L'équipe
en situation défensive peut appliquer un système défensif collectif
pour tenter de récupérer le ballon et/ou d’empêcher un Tir facile de
l´adversaire.
Moyens utilisés par les équipes
Les équipes utilisent simultanément des systèmes collectifs offensifs et défensifs durant le Jeu.
Les équipes utilisent simultanément des systèmes collectifs offensifs et défensifs durant le Jeu.
Principes et différents systèmes offensifs
* Attaque de la Défense Individuelle (Défense Homme á Homme)
- Utilisation du Jeu de Transition ;
- Utilisation du Jeu en mouvement permanent ;
- Utilisation successive d´Ecrans Directs ou Indirects sur un ou plusieurs joueurs ;
- Recherche constante de situation de supériorité numérique utilisant systématiquement la contre-attaque ;
- Recherche de positions idéales de 1x1, 2x2 ou 3x3 qui est la base du Basket-ball moderne
* Attaque de la Défense de Zone
- Utilisation du Jeu de Transition ;
- Utilisation du Jeu en mouvement ;
- Utilisation de Passes courtes et rapides ;
- Recherche constante de situations de supériorité numérique par l´utilisation systématique de la contre-attaque;
- Emploi d´Ecrans avec un ou plusieurs joueurs provoquant un côté fort de l´attaque et facilitant les Tirs á deux (2) ou trois (3) points ;
- Utilisation de dribles de fixation entre les intervalles
Principes et différents systèmes offensifs
* Défense Individuelle (Défense Homme á Homme)
- Homme á Homme avec Pressing sur tout ou demi Terrain
- Homme á Homme strict
- Homme á Homme avec Glissement, Changement de Joueur ou Flottement (Aide)
- Homme á Homme mixte.
* Défense de zone
· 1-3-1 ; 2-1-2 ; 2-3 ; 1-2-2
· Zone Press sur tout ou demi Terrain
· Zone mixte etc.
3- Situation des joueurs sur le terrain
- Les joueurs en situation offensive sont en deux situations :
· Porteur du ballon
· Non Porteur du Ballon
- Les Joueurs en situation défensive sont aussi en deux situations :
· Défenseur sur le porteur du ballon
· Défenseur sur le non porteur du ballon
Moyens utilisés par les joueurs
* Joueur porteur du ballon peut faire
· une Passe ;
· un Dribble ;
· une feinte suivie d´un départ en dribble :
· un tir de 1 – 2 ou 3 points ;
· utiliser toutes les possibilités offensives en situation de 1 contre 1
* Joueur non porteur du ballon peut faire
· une Feinte (Démarquage) pour se libérer de son défenseur direct et réceptionner le ballon ;
· une course alternée de changement de rythme (course lente – course rapide –course lente) ;
· un Ecran direct sur le porteur du ballon ;
· un Ecran indirect sur un autre non porteur du ballon ;
· aller au rebond offensif ;
· utiliser toutes les possibilités offensives en situation de 2 contre 2 ou 3 contre 3.
* Défenseur sur le porteur du ballon
- se positionner en fonction de l´endroit où se trouve son adversaire et/ou du système collectif défensif de son équipe
* Défenseur sur le non porteur du ballon
· se positionner en fonction de son adversaire direct et du ballon ;
· occuper les possibilités des Lignes de Passes ;
· utiliser les différentes possibilités de défense avec changement de joueur ou de Glissement ;
· appliquer les directives du système collectif défensif de l´équipe.
Conclusion
Le
Basket Ball est un Jeu simple et complexe à la fois .C´est pourquoi le
Basket Ball moderne est de plus en plus basé sur de simples systèmes,
principalement offensifs, recherchant une situation constante de
position de 1 contre 1, 2 contre 2 ou maximum de 3 contre 3.
Mais son application exige une connaissance et possession parfaite des techniques individuelles offensives et défensives.
Ainsi durant les entraînements, surtout des jeunes joueurs, les exercices de techniques individuelles offensives comme défensives en situation de 1contre 1 á 3 contre 3 doivent être priorisés et journaliers.
Une équipe possédant des joueurs en parfaite connaissance de ces techniques est certainement une grande équipe de Basket Ball.
Mais son application exige une connaissance et possession parfaite des techniques individuelles offensives et défensives.
Ainsi durant les entraînements, surtout des jeunes joueurs, les exercices de techniques individuelles offensives comme défensives en situation de 1contre 1 á 3 contre 3 doivent être priorisés et journaliers.
Une équipe possédant des joueurs en parfaite connaissance de ces techniques est certainement une grande équipe de Basket Ball.
V- Les facteurs technicotactiques en Basketball
1- Les fondamentaux individuels offensifs avec ballon
* Les appuis
- Les changements de rythmes et de directions
- Les arrêts alternatifs et simultanés
- Les pivoters engagés et effacés
* Les passes
* Les dribbles
- Manipulation de balles
- Le changement de direction simple
- Le dribble de contre-attaque
- Le dribble de protection
* Les tirs
- Le tir en course
- les tirs des intérieurs et des extérieurs
2- Les fondamentaux individuels offensifs sans ballon
Les démarquages
- Simple
- Back door
3- Fondamentaux collectifs offensifs
* Le passing game
* La notion de couloir de jeu direct
* L'occupation des espaces
* Le jeu rapide
* La notion de couloir de jeu direct
* L'occupation des espaces
* Le jeu rapide
- Contre attaque
- La transition offensive
* Ecran sur le porteur du ballon et écran entre non porteurs
* les différents types de systèmes offensifs et de stratégies de jeu
* les différents types de systèmes offensifs et de stratégies de jeu
4- Fondamentaux individuels défensifs
* Défense sur le porteur du ballon (attitude défensive avant pendant après le dribble)
* Défense sur non porteur du ballon (proximité éloignement et contestation de passe)
* Les appuis : déplacement défensif
* Défense sur non porteur du ballon (proximité éloignement et contestation de passe)
* Les appuis : déplacement défensif
5- Fondamentaux collectifs défensifs
* Aptitude à contester les passes et les déplacements côté ballon
* Défense contre une action de coupe venant de l’opposé
* Défense contre le jeu intérieur
* Le rebond défensif
* Les différents systèmes et stratégies de jeu défensif
* Défense contre une action de coupe venant de l’opposé
* Défense contre le jeu intérieur
* Le rebond défensif
* Les différents systèmes et stratégies de jeu défensif
6- Les systèmes de jeu en défense
* La défense homme à homme
* La défense de zone
* La défense mixte
* La défense tout terrain
* La défense de zone
* La défense mixte
* La défense tout terrain
7- Les systèmes de jeu en attaque
* Système d’attaque de la H à H
* Système d’attaque de la défense de zone
* Système d’attaque de la défense mixte
* Système d’attaque de la défense tout terrain
* Système d’attaque de la défense de zone
* Système d’attaque de la défense mixte
* Système d’attaque de la défense tout terrain
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