Toute performance sportive est belle et bien le résultat d'une combinaison bien rétabli entre des capacités physiques exigibles et une technique minutieusement soignée.
A priori la performance est une composante fluctuante, elle est tout aussi bien dépendante des conditions auxquelles elle se produit, que la parfaite coïncidence des facteurs techniques avec les exigences physiques au moment voulu.
En revanche, si la technique est considéré comme élément physique typiquement culturel et authentique innové pour atteindre un but ( la performance ), elle est ainsi un système complexe à la fois contrainte et ressources, autrement dit : elle devient une somme de reflex, une solution motrice pour une meilleure efficience, comme elle peut être un obstacle lorsqu'elle sera inadaptée aux possibilités biologiques, bio-informationnel et bio-mecanique, sinon comment expliquer qu'un athlète qui cours 400m haies en 51s, mais il réalise 48 s sur 400 m plat, étant donné que chaque franchissement de haie devait coûter 0,4s pour un bon spécialiste (comprendre l'athlétisme, M PRADET page: 95), là en comprends clairement que la technique est le premier motif de baisse de performance.
Il faut avouer que la technique en athlétisme présente une préoccupation majeure, au delà des caractéristiques physiques qui sont plus en moins accessibles à les cerner, il est difficile de les tisser avec les exigences techniques.
Il faut admettre que les deux aspects physique et technique sont toujours conviviaux il partage des influences d'une manière ou d'une autre tout au long de l'épreuve. En effet, une mauvaise technique égale plus d'énergie, ainsi qu'avec la fatigue, la technique ne sera plus efficace il deviendra gênante et lourd à la surmonter .
Nous réclamons que la préparation physique spécifique est une phase très importante pour travailler à la fois les exigences physico-techniques par exemple :pour améliorer et prolonger la longueur de poussé, il est préférable de solliciter des exercices qui développe la force de la jambe d'esquive joignée avec la souplesse du reflex myotatique mettant le principe d'enchaîner les aptitudes spécifiques comme but à atteindre et non pas le développement physique comme fin.
Ainsi, rechercher les automatismes techniques amplifiés par les exigences physiques depuis l'enfance est solution parmi d'autres étant donné que les aptitudes spécifiques ne doivent pas être cloisonnées avec la technique souhaité et d'où le geste technique appris devient mémoriser et ancrer avec la quantité d'énergie et le temps nécessaire à l'établissement de la force qu'il y exige.
Finalement, réaliser une bonne performance dans une spécialité technique demande une nouvelle conception de la préparation physique, cette dernière a fût reclasser les capacités physiques, certaines parmis elles sont devenues des entités motrices à part entière qui doivent être solliciter comme des micro cycle notamment l'équilibre et le gainage, alors qu'ils étaient sous l'entité d'endurance musculaire.....
Abdel Hafid El Fergui
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