Le paysage éducatif marocain connaît depuis quelques années des profonds bouleversents: des réformes non aboutis, l'enlisement des processus des réformes, un marché scolaire non attrayant. Du coup, les familles ne sont plus dupe des discours de réforme lancer perpétuellement.
Face à ces fissures et au-delà de l'organisation formelle du système éducatif, nous réclamons un ingrédient qui n'est pas organisés comme tel, c'est celui de l'évaluation et plus particulièrement l'examen du bac. Il est devenu une charge neuro-psychologique violente,étant donné que la casi totalité de nos élèves vivent des moments difficiles tout au long de période des examens :stress, anxiété, troubles psychiques, sueur, gorge nouée...voilà des malaises hyper handicapantes lorsque nos élèves passent les examens.
Peux aborder an tant que tels par les concepteurs, les examens de bac nécessite actuellement une prise de recul, elle ne devrait plus être réduite à une simple privilège de ceux qui ont su manifester au bon moment un niveau d'excellence suffisant pour recueillir une bonne apréciation. Mais elle devrait réclamer des compétences implicites qui traduit le vrai sens d'évaluation. A ce point, pour p.perrenoud :《être un bon élève ce n'est pas seulement être capable d'assimiler des savoirs et des savoir-faire complexes, c'est aussi être disposé à jouer le jeu 》.autrement dit :les examens devaient développer autes compétence notamment: la discipline, les bonnes attitudes (crédibilité ),le conformisme intellectuel, l'implication dans le travail, le désir de l'excellence et l'habileté tactique face à l'évaluation...
Mais est il possible de concrétiser ces compétences derrière une formule d'examens qui n'offre pas assez d'expérience, étant donné que l'élève marocain passe durant tous son cursus scolaire 3 examens dont le troisième étalé en deux années.
En fin de compte, nous estimons que cette formule a rendu nos élèves fragiles psychiquement, elle ne permet pas d'intégrer des expériences de gestion de stress, et des astuces d'optimisation des réponses par rapport au pression temporelle.
Il nous paraît très utile de se souvenir de précédent système de bac dont l'élève devait passer au lycée six examens normalisés ( deux examens pour chaque année ).
Cette option a permis aux élèves non seulement d'absorber le choque psychologique, mais aussi de développer la metacognition propre aux examens permettant de corriger a chaque expérience leurs stratégies et leurs attitudes.
Finalement, est il opportun de penser à une nouvelle réforme d'examen qui peut offrir plus d'occasion de surmonter des éventuels obstacles psychologiques, sachant que le protocole d'examens n'est pas assez simple tant sur le plan financier que sur le plan de logistique.
Abdel Hafid El Fergui
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