LA DIDACTIQUE EN EPS SE VEUT RATIONNELLE...

L'EPS a voulu toujours revendiquer les méthodes didactiques du fait qu'elle déploie des passages entre les activités à connotation compétitives et les activités à caractère éducatif multidimensionnel. Ce constat est bel et bien conçu comme une plate-forme obligatoire pour la casi totalité des enseignants, étant donné qu'ils viennent quérir des justifications didactiques pour chaque situation d'apprentissage, même si elles sont purement analytique afin de s'inscrire dans l'arrangement institutionnel. Cette situation atypicale mènent la majorité des enseignants à se retranchent dans une pratique parfois aveugle. Ils ne trouvent pas assez facilement dans les activités à caractère technique des solutions purement didactiques. Devant cette perplexité, la souveraineté de l'enseignement des techniques a érodé complètement les convictions didactiques qui sont devenus des simples fantasmes et des chimères proclamées uniquement dans les discours officiels.

LA DIDACTIQUE EN EPS SE VEUT RATIONNELLE

Par ailleurs, la didactique en eps c'est aussi : décortiquer le complexe pour aboutir au simple permettant la compréhension et l'apprentissage du mouvement, autrement dit : découper la situation globale en éléments techniques afin de les associés en synergie par la suite... On ne peut pas jouer le volley sans maîtriser correctement la touche de balle, ou encore, faire une montée vers la cible avec la balle en basket exige une parfaite maîtrise des algorithmes d'attaque (passe, dribble, tir), sinon, comment peut on qualifier un débutant pour se faire face aux situations didactisées, s'il ne possède pas les éléments techniques sous-jacents ? Et quand est-ce qu'on peut intégrer l'amélioration technique au sein de la séance ?
À priori l'instauration d'un geste technique se fait à partir la mobilisation des éléments soit en dehors (expérience physique, et physiologique) soit en dedans (sensations, image, ancrage...) cette évidence peut créer une inégalités motrice énorme puisque chaque élève a des expériences physiques et processus cognitif bien particulièrs ce qui rend la tâche des enseignants plus délicate.
À cet égard, on peut procéder avec des alternatives didactiques qui peuvent rendre l'enseignement de la technique un moyen et pas fin en soi
Prenons l'exemple en basket : pour la progression on peut proposer une situation de 4 # 3 sur demi terrain avec consigne : solliciter un seul dribble pour chaque attaque : premièrement les attaquants vont choisir l'élève dribbleur parce que c'est pas nécessairement que tous les élèves maîtrisent le dribble, deuxiement penser au moment opportun de le faire , et enfin c'est là où on peut l'améliorer.
Il convient ainsi de plaidoyer pour un choix des Aps qui ne demandent pas une technicité crutiale entre autre la course d'orientation, l'acrogym, le Frisbee...
Finalement, et pour ne pas être plus dogmatique, l'enseignement à méthode analytique reste inéluctable par force d'une logique interne bien précise, et l'enseignant doit à tout prix la préserver, la on peut se focaliser sur l'élément technique exigible, c à d se limiter à une seule phase technique crutiale par exemple en course de haies, pourquoi pas améliorer l'action de la jambe de retour puisqu'elle est estimé à la fois comme moteur de franchissement et clé de la continuité de course....
Et pour finir,  cette réflexion ne semble pourtant pas épargner des nuances....

Abdel Hafid El Fergui

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